Publié le 9 juin 2021

FAQ des stagiaires

Vous trouverez ici différentes réponses aux questions qui nous sont le plus souvent posées concernant les stages et l'alternance.

Que dois-je écrire dans un mail à destination d'un recruteur ?

Lorsque vous postulez à un stage ou un apprentissage,

  • soit vous postulez directement sur un site internet et votre candidature est transmise directement à l'entreprise
  • soit vous postulez sur une adresse du type recrutement@nomentreprise.com

Dans le second cas, certaines règles sont à respecter afin d'optimiser vos chances d'être recruté.

  • Indiquez en objet la référence ou le titre de l'offre de stage ainsi que le nom de l'entreprise. Ex : « Candidature au poste de stagiaire « web marketing » chez Nestlé réf WM-N-01 ». Il faut que le recruteur qui lit cette boite mail ait l'information la plus pertinente qui lui permette de classer votre candidature dans la bonne catégorie.
  • Indiquez une formule de politesse pour vous introduire du type : « Madame, Monsieur, je vous prie de trouver ci-joint ma candidature pour un stage en tant que « web-marketer » chez Nestlé sous la référence WM- N-01 »
  • Précisez vos disponibilités et le type de contrat que vous recherchez : Je suis disponible pour une durée de 6 mois à partir du 15 janvier sous convention de stage »
  • Ajoutez une courte phrase qui, en complément de votre lettre de motivation, permettra au recruteur de mieux apprécier votre motivation pour la mission et les raisons qui font que vous méritez ce poste.
  • Terminez par des remerciements et réaffirmez votre souhait d'obtenir un entretien afin d'expliquer plus en détail votre motivation.
  • N'oubliez pas de joindre votre CV et lettre de motivation personnalisée au mail en format pdf et/ou doc.

 

Que dois-je savoir pour bien préparer un forum étudiants/entreprises ?

Le job dating est moyen simple et efficace de faire rencontrer un maximum d'entreprises et de candidats (emplois, stages...) en un minimum de temps. Il permet aux candidats d'avoir une opportunité de passer outre la barrière du tri de CV, et aux entreprises d'avoir de la visibilité auprès des jeunes. L'entretien ne durant jamais plus de dix minutes, il est donc nécessaire d'y avoir été bien préparé. Deux maîtres mots : précision et concision.

Avant de participer au job dating il faut préparer:

  • Un mini CV permettant au recruteur de visionner les informations importantes en 30 secondes.
  • Une introduction de 30 secondes répondant aux questions suivantes : qui suis-je ? quel est mon objectif ? en quoi je me démarque des autres?
  • Un listing des entreprises présentes, en faisant apparaître celles qui m'intéressent réellement, les postes que je recherche, les profils types qu'elles prospectent et les opportunités qu'elles offrent.
  • Un récapitulatif des différents services des entreprises présentes pour connaître leurs produits, leurs fonctions au sein du marché, et leurs cultures.
  • Un topo sur les besoins du recruteur en terme de postes, de compétences et de qualités.

L'essentiel est d'avoir réfléchi à l'adéquation entre vos compétences et le domaine d'activité choisi de manière à aborder les recruteurs avec une totale conviction.

Pour s'entraîner, Il est très formateur de passer des entretiens blancs avec des personnes connues et inconnues. Lors de ces examens d'essais, les examinateurs notent vos défauts et vos qualités pour vous permettre de ne pas faire d'erreurs lors du véritable entretien. Ensuite ils vous expliquent sur quelles qualités insister pour faire la différence face aux autres candidats.

Au cours du job dating vous devez:

  • Avoir du matériel sur vous: des CV (plus d'une dizaine), du papier, des stylos, un agenda.
  • Faire un premier tour de la salle afin de cibler parmi les entreprises que vous avez sélectionnées celles où il y a le moins de monde afin de ne pas perdre de temps.
  • Parler avec les autres candidats. Ils vous donneront des informations sur vos prochains interlocuteurs.
  • Garder votre calme même si vous faites souvent la queue pour rien.
  • Agir rapidement, ne pas perdre de temps.
  • Ne pas se décourager.
  • Ne pas mentir, l'employeur finira par le découvrir lors des futurs entretiens.

Après la journée:

  • Faire un récapitulatif des postes qui vous intéressent dans chaque entreprise.
  • Prendre en note les dates des retours possibles.
  • Reprendre contact avec votre interlocuteur dans la semaine qui suit le délai de réponse si vous n'en avez pas eu.

Si votre interlocuteur est intéressé par votre profil il vous recontactera afin de s'entretenir avec vous plus longuement.

Pendant les entretiens:

  • Etre direct, ne pas perdre pas de temps.
  • Ne pas se sous-estimer.
  • Instaurer un dialogue avec votre interlocuteur.
  • Prendre le nom, le poste et les coordonnées de votre interlocuteur.
  • Se renseigner sur les délais de réponse.

 

Que dois-je savoir pour faire un stage à l'étranger ?

Avec l'internationalisation des échanges, parler une, voire deux langues étrangères est devenu indispensable. Les entreprises sont de plus en plus exigeantes en matière de compétences linguistiques. Effectuer un stage à l'étranger est un excellent tremplin pour trouver un futur emploi à l'étranger et entamer une carrière internationale.

Petit rappel

Selon les pays, et principalement dans les pays anglo-saxons, la notion de stage n'est pas très claire.

  • «stage» en France ou aux Pays-Bas.
  • «internship» aux Etats-Unis, en Angleterre, en Suisse et au Canada : considéré comme un vrai emploi
  • «praktikum(ant)» en Allemagne, en Suisse ou en Suède : considéré également comme un vrai emploi.

Il faut garder en tête que vous allez vous trouver confronté à une autre langue, une autre culture, que vous ne serez sans doute pas rémunéré et que vous aurez à trouver un logement sur place. Voici quelques pistes qui vous guideront à franchir au mieux ces étapes.

Comment s'y préparer ?

Vous devez vous y prendre tôt dans l'année (dès les mois de novembre et décembre pour un stage d'été) pour sélectionner le pays, repérer les différentes sources d'information, adapter à votre CV/Lettre de motivation et contacter les entreprises qui vous intéressent. Chaque pays, chaque langue a ses normes en matière de candidature et il faut les respecter (taille du CV, photo ou non, ...). Demandez à un professeur ou à un proche de vérifier votre CV/Lettre de motivation.

A qui s'adresser ?

  • Pensez au service des relations internationales de votre établissement. Leurs contacts avec des établissements étrangers et leurs sources de documentation peuvent vous être d'un grand secours dans vos premières démarches.
  • Certaines Missions économiques à l'étranger mettent en ligne des informations relatives à la recherche de stage dans leur pays de résidence si elles n'en proposent pas.
  • Consultez les sites des ambassades françaises à l'étranger ou les chambres de commerce des pays qui vous attirent.
  • Repérez les sites et les portails locaux liés à l'emploi dans les pays qui vous intéressent. Vous tomberez sur des offres de stages détaillées auxquelles vous pourrez répondre de manière ciblée. Evitez la candidature spontanée, car elle est généralement jugée comme trop vague dans les entreprises étrangères.
  • Il est très difficile de trouver un stage à l'étranger, il faut prendre son mal en patience et essayer le plus possible d'utiliser le réseau de son école ou son réseau personnel. Consultez les rapports de stage à l'étranger des anciennes promotions de votre école afin de prendre contact directement avec eux. Il est bien plus facile de prendre le poste occupé par une personne qui a laissé une bonne impression.

Voici quelques sites à visiter afin de trouver une offre qui vous convienne :

  • Council Exchanges : pour toutes disciplines
  • Effectives Langues : commerce, informatique
  • Nouvelles Frontières : finance et droit

Une fois votre stage trouvé, renseignez-vous sur des sites comme la Maison des Français de l'étranger qui donnent de bons conseils pour préparer au mieux son voyage.

Et la rémunération dans tout ça?

En général, l'employeur n'est pas obligé de vous rémunérer. Néanmoins, chaque pays a ses propres règles en matière de rémunération.

  • En France par exemple, tout stage de plus de 2 mois doit être rémunéré à hauteur de 30% du SMIC (417,09€).
  • Au Canada, les stagiaires étant considérés comme des salariés, ils seront rémunérés au minimum 17 $C soit 11€ de l'heure.
  • En Angleterre, majoritairement les stages d'une durée inférieure à quatre mois ne sont jamais rémunérés.
  • En Australie, du fait de la demande croissante et continue de stagiaires, aucun stagiaire n'est rémunéré.

Il existe de nombreuses bourses nationales ou régionales qui permettent aux étudiants d'acheter leurs billets d'avion ou de subvenir aux premières dépenses. Un conseil : prenez–y vous très tôt car leur nombre est limité et votre convention de stage doit être signée afin de les obtenir. Dans tout les cas, si le stage n'est pas rémunéré, et c'est souvent le cas, il vous faudra prévoir les imprévus et donc avoir un peu d'argent de côté, d'autant plus que dans certains pays comme les Etats-Unis, il faudra payer plus de 600€ pour obtenir un visa de travail.

 

Que dois-je savoir pour faire un VIE ?

V.I.E ou Volontariat International en Entreprise

Définition

Le V.I.E ou Volontariat International en Entreprise, permet à une entreprise de confier à un jeune, âgé de 18 à 28 ans, une mission professionnelle à l'étranger d'une durée de six à vingt-quatre mois. Les profils des jeunes en VIE sont divers : ingénieur, informaticien, commercial, analyste, administratif, contrôleur de gestion,... La zone d'action d'un volontaire international peut couvrir de nombreux pays comme les Etats-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, les Emirats Arabes Unis, le Japon, Singapour et la Roumanie.

Chiffres clés

  • 21000 : c'est le nombre de jeunes qui ont réalisé un V.I.E dans les dix dernières années
  • 2 800 : c'est le nombre d'entreprises qui ont signé des V.I.E dans les dix dernières années.
  • 130 : c'est le nombre de pays où ont eu lieu ces V.I.E.
  • 70 % : c'est le pourcentage des participants qui se voient proposer un emploi au terme de leur V.I.E.
  • 3 mois : c'est la durée du préavis pour mettre fin à un V.I.E.

Coût d'un V.I.E

Le coût d'un VIE est très attractif comparé à celui d'un expatrié. En effet une entreprise est exonérée de toutes charges sociales en France pour un travailleur en V.I.E.

L'entreprise doit assumer l'indemnité mensuelle versée au travailleur, sa protection sociale et les frais de voyage. Selon le pays et sans distinction de niveau d'études, l'indemnité varie entre 1100€ et 3000€ par mois, la protection sociale entre 100€ et 360€ par mois suivant le chiffre d'affaire, ainsi que les frais de voyage et de transport de bagages.

On notera deux points importants :

  • certaines entreprises peuvent bénéficier, sous certaines conditions, d'un crédit d'impôt pouvant atteindre 50% des dépenses.
  • pendant toute la durée de son séjour, le volontaire est placé sous la tutelle de l'ambassade de France. Ainsi la période du V.I.E est prise en compte au titre du régime de retraite.

Un plus ?

Effectuer un V.I.E est une expérience professionnelle de qualité qui sera un réel tremplin pour trouver un emploi. Cela vous donnera un accès privilégié à des métiers internationaux tout en enrichissant votre CV d'une manière très importante.

Comment s'y prendre ?

Pour trouver un V.I.E, vous devez vous placer dans la situation d'un chercheur d'emploi. Il est donc important de connaître vos objectifs professionnels et vos compétences. Vous passerez donc une série d'entretiens comme pour un stage longue durée. Si votre candidature est acceptée, l'entreprise transmet son engagement à UBIFRANCE, organisme gestionnaire des V.I.E en France, pour la validation de votre dossier. Vous serez alors contacté pour un entretien formel avant d'obtenir la réponse définitive.

On notera que les délais d'obtention de votre demande sont d'au minimum 2 mois.

 

 

Que dois-je savoir sur l'alternance ?

Définition

La formation par alternance est un système de formation qui permet à un étudiant de travailler simultanément en entreprise et dans un établissement scolaire (CFA, écoles, universités). Il existe deux formes de contrats en alternance : le contrat d'apprentissage et le contrat de professionnalisation.

Chiffres clés

  • 3 % des effectifs pour les entreprises de plus de 250 salariés sont dédiés à l'alternance (4% imposé par le gouvernement depuis peu)
  • 420000 contrats d'alternance ont été signés en 2009, dont 280000 contrats d'apprentissage et 140000 contrats de professionnalisation
  • 800.000 jeunes en 2015 devraient pouvoir profiter de contrats d'alternance
  • 79 % des apprentis ont obtenu leur premier emploi dans les trois mois suivant leur formation et 90 % dans les six mois
  • 80 % des contrats en alternance sont transformés en CDI dans le secteur bancaire
  • 15 à 20 % des recrutements dans la banque se font via l'alternance
  • 1000 CFA en France

Source : Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

Contrat d'apprentissage

L'objectif est de permettre à des jeunes de moins de 26 ans de travailler et de suivre parallèlement un enseignement débouchant sur un diplôme.

Contrat de professionnalisation

L'objectif est de permettre l'insertion ou le retour à l'emploi de jeunes ou de demandeurs d'emploi débouchant sur une qualification professionnelle.

Différences

 Contrat d'apprentissageContrat de professionnalisation
BénéficiairesJeunes de moins de 26 ansJeunes de 16 à 25 ans révolus et Demandeurs d'emploi de 26 ans et plus
CaractéristiquesContrat à durée déterminéeContrat en alternance à durée déterminée
Obligations de l'employeurAssurer une formation au métier visé
Affecter un maitre d'apprentissage
Payer les frais de scolarité du bénéficiaire
Adapter l'emploi du temps à l'enseignement
Verser un salaire conforme à la loi
Assurer au bénéficiaire une formation donnant l'accès à une qualification professionnelle
Proposer un poste lié aux objectifs fixés auparavant.
Obligations du bénéficiaireRespecter la charte de l'entreprise
Effectuer le travail demandé par l'employeur
Suivre la formation de son établissement
Se présenter aux examens
Travailler pour le compte de l'employeur
Poursuivre la formation prévue dans le contrat
Avantages pour l'employeurExonération des cotisations patronales de Sécurité Sociale
Réduction de l'assiette de cotisations
Non prise en compte des bénéficiaires dans les seuils d'effectifs
Perception d'un indemnité compensatrice forfaitaire chaque année (= 1500€)
Crédit d'impôt chaque année (=1600€)
Exonération des cotisations patronales de Sécurité Sociale
Non prise en compte des bénéficiaires dans les seuils d'effectifs
Rémunérationexonération des cotisations relatives aux charges vieillesse, maladie, CSG...
1ère année : 53% du SMIC pour les jeunes de plus de 21 ans (41% du SMIC pour les jeunes âgés de 18 à 21 ans)
2ème année : 61%(49%)
3ème année : 78%(65%)
- de 26 ans :
13*75% du SMIC en moyenne

+ de 26 ans :
supérieure au SMIC et à 85% de la rémunération prévue par la convention collective de l'entreprise
Couverture socialeAssuré comme les autres salariés de l'entrepriseAssuré comme les autres salariés de l'entreprise

L'alternance est un moyen de plus en plus utilisé par les employeurs afin de recruter. Cette formation permet à l'entreprise de sélectionner les profils qu'elle a formés à des missions pratiques et à la culture de l'entreprise.

Pour le bénéficiaire, l'alternance est une chance puisqu'elle lui permet d'appréhender précisément les futurs métiers auxquels il se destinait et ceci tout en ayant un diplôme à la clef.

 

 

Que dois-je savoir sur les ingénieurs et la finance ?

La finance attire de plus en plus les jeunes diplômes issus d'écoles d'ingénieur. L'outil informatique est devenu depuis quelques années prépondérant dans toutes les sphères du monde financier qui se dotent d'outils techniquement toujours plus complexes et cela n'est pas prêt de s'arrêter. Mieux rémunéré et ouvrant des perspectives à l'international très étendues comparées au domaine de l'industrie, le secteur financier ne cesse de recruter de jeunes ingénieurs.

La plupart des écoles d'ingénieurs et d'informatique proposent aujourd'hui des majeures finances dans leur cursus, preuve de la demande croissante à la fois des étudiants et des recruteurs. Aux yeux des recruteurs, il est plus facile d'apprendre par la pratique comment fonctionne une salle de marché que d'apprendre comment raisonner et résoudre des problèmes complexes.

Il existe dans le domaine financier un large panel de métiers pour les ingénieurs :

  • L'ingénieur en finance a pour objectif principal d'aider les opérateurs des salles de marchés et les clients à gérer leurs risques de taux d'intérêt et de taux de change, en concevant des logiciels permettant d'évaluer les risques et les profits des opérations.
  • Le quant, ou analyste quantitatif, a également une formation à la fois mathématique et financière.
  • Le structureur peut également mettre au point de nouveaux produits financiers pour répondre aux besoins de ses clients.

Ces profils techniques, surtout en mathématiques et en informatique mais aussi en systèmes d'information, sont très demandés notamment grâce à leur capacité à analyser les problèmes et réagir en conséquence très rapidement. Preuve en est la part de plus en plus importante donnée aux mathématiques dans les filières finance des écoles de commerce.

La complexité des opérations financières et la gestion de leurs risques sont vues comme les enjeux majeures des années à venir et ouvrent la porte à des professionnels à la fois en finance et en systèmes d'informations.

Il ne faut toutefois pas voir ici la fin programmée des formations financières dans les écoles de commerce. En effet, même si beaucoup d'écoles d'ingénieurs offrent des formations en finance de marché voire en finance d'entreprise, les ingénieurs sont destinés aux fonctions les plus techniques ; ainsi les activité plus commerciales comme la vente (sales en salle de marché par exemple) ou la gestion d'actifs privilégieront toujours les étudiants d'écoles de commerce.

Rédigé par Gaëlle Dubern

Account Manager & Recruiter